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30/04/2010

NAGAWIKA Interview - Dessinateur underground

 Dessinateur, illustrateur rock'n roll underground...
Interview Avril 2010




1. Salut! Une petite présentation de Nagawika serait bienvenue pour les lecteurs qui n'ont jamais croisé tes coups de crayon...

Je fais le pitch? Alors c’est l’histoire d’un loser sans histoire amateur de musique qui s’est dit qu’il allait essayer de faire un truc de ses dix doigts (non, pas seulement se tripoter).

09/04/2010

EXIT 13 - "Ethos musick" CD. 1994.

Après un premier album assez moyen, qui m'a peut-être correctement ennuyé comme je l'ai découvert des années après celui-ci et par ordre inverse à la chronologie, EXIT 13 remplace quelques boulons et passe au niveau supérieur: Le style est plus maîtrisé, plus efficace, le jeu plus adéquat (A la bonne vitesse?) et le son plus puissant.
Ils aimaient la fumette, ça se voit sur la pochette assez hallucinogène et ça s'entend dans la musique zigzaguant entre du grindcore/ death grind ou affiliés blastophiles, du jazz ludique ou amis du rock'n roll, et du sludge avec quelques touches stoner pour bien écraser ta tronche à l'aide du son de guitare en pur bitume granuleux.
Bon, il m'avait quand même fallu un peu de temps pour acclimater l'objet et apprécier ce qui se passe dedans... Mais même si l'énoncé des ingrédients peut laisser imaginer un "mélange de ouf", laissez moi vous rappeler qu'on était en 1994 et que la cuisine moléculaire n'était encore pas si répandue, donc les influences jazz n'étaient pas si fortement accouplées aux parties grind et on en était pas encore aux mélanges hyper complexes, techniques et parfois durs à suivre qu'on entend plus souvent de nos jours: Il est plus question d’enchaîner quelques minutes de grind à une partie jazz, d'inclure des influences moins binaires et plus exotiques dans le style, de jouer un peu sur le côté rock'n roll ou le rythme jazzy en tirant un peu sur l'élastique, sans encore atteindre des sommets de délire musical... Mais pour l'époque c'était quand même assez novateur, et je me demande même si je ne préfère pas un peu cette option à la compliquite musicale actuelle atteignant certains musiciens (Mal de crane...). Un morceau rapide assez proche de NAPALM DEATH sur "Utopia banished", avec quelques contre-temps bizarroïdes, des touches rock'n roll et qui se termine sur un passage beaucoup plus jazz, c'est plutôt cool, non?
Vient à ce moment la question de la production, qui peut à la fois être un problème et un avantage... La guitare est hyper saturée, presque écrasée par elle-même avec une pédale métal zone à donf: Dans les moments sludges les plus lourds, elle est assez massive et ça le fait, par contre quand ça joue très vite ce n'est pas toujours facilement audible (Surtout avec quelques contre temps "tordus"... Au début je pensais que c'était du bruit). Sinon j'ai toujours trouvé la batterie un peu aiguë pour le style, une grosse caisse ça doit faire "boom"! Alors d’un côté cette production peut faire très extrême, et attirer les amateurs grindophiles, de l'autre ça complique l'approche du disque... C'est ce qui m'avait rebuté quand je l'ai découvert à l'époque.
Le chant était aussi un peu particulier: Il était assez aiguë, ni vraiment crié ni parlé, proche d'un chat cancéreux se faisant écraser (Ils ont du écouler tout leur stock de chats tuméfiés durant l'enregistrement!) et à d'autres moments il partait dans un effet de pitch assez liquide, ça qui rendait l'ensemble plus facilement audible Ah Ah.
Le groupe était politiquement engagé, donc on avait droit aux textes et samples de discours qui suivent (Une piste de plusieurs minutes ne contenait même qu'un discours... Le tout en anglais, je ne comprends rien, passionnant).
A noter que la bassiste Dan Lilker avait joué dans des tonnes de groupes et projets, dont Anthrax, Nuclear assault, Brutal truth... Le liste est longue (Et il continue toujours lol)
Je regrette qu'EXIT 13 ne soient alors pas allés un peu plus loin dans les influences Jazz, malgré leurs efforts pour diversifier leur style on reste globalement en présence d'un album de grind/ sludge à touches jazzy: On a un peu l'impression que les potards sont toujours à fond même quand ça ne bourrine pas, alors que ça aurait pu être plus cool pour l'auditeur de sentir plus de variations entre des choses très zens et d'autres plus extrêmes... Quand j'écoute ce disque actuellement c'est rarement en entier, car je le trouve un peu fatiguant (Peut être à cause du son). Enfin je dis ça, mais je l'aime plus qu'à l'époque ou il me semblait quand même assez bof bof...
"Ethos musick" est donc un album pas dégueux, il n'est pas non plus génial mais il aurait assez d'arguments pour plaire aux fans de trucs à la fois assez extrêmes et un peu décalés.

YNGWIE MALMSTEEM - "Trilogy" Lp. 1986.

Le premier album d'Yngwie Malmsteem, "Rising force", avait eu un impact certain dans le monde du hard rock. Ce guitariste poussait plus loin le  mélange de hard rock et de thèmes venant directement de la musique classique, et surtout, il avait un niveau technique bien supérieur à la moyenne! Le tout mêlé à une note d'arrogance bien marquée, et on avait là un des guitar-heros les plus médiatisés dans le hard des années 80. On pouvait en lire des pages et des pages, il faisait souvent la une de Hard rock magazine, de nombreux guitaristes s'étaient eux aussi enfermés dans leurs cagibis pour faire des gammes 8 heures par jour et espérer devenir eux aussi des héros…
Néanmoins, au fur à mesure on pouvait plus régulièrement lire que le père Malmsteem manquait de feeling, petit à petit la presse semblait moins unanime quant à son génie, certains le trouvant même assez répétitif, au point qu'il devenait dans certains cas une sorte de ballon de baudruche sur lequel il devenait bien senti de tirer... A tort ou à raison?
Plutôt que de parler, encore, d'un album culte, penchons-nous sur ce troisième disque afin de juger de ses qualités et différences en comparaison de son illustre ancêtre, et il y en a d'assez significatives. Ce qui m'a plaisamment surpris à la première approche est l'ambiance chaude plus présente, alors que le premier en manquait justement un peu, ici c'est plus rouge/ orange, plus brûlant et plus confortable à écouter. Ensuite il y a plus de chant, alors que "Rising force" en contenait sur seulement quelques titres, ici une grosse partie des morceaux en comptent et c'est appréciable car l'écoute s'en trouve plus facile.
Sinon je trouve que l'ensemble a une approche plus “ FM ”, notamment à cause de l'utilisation de certains claviers ou de plusieurs chants en chœurs (C'est quand même moins marqué que dans EUROPE ou certains trucs de DEF LEPPARD); mais globalement on reste en présence d'une sortie de heavy/ hard, avec toujours un certain esprit tragique dans le feeling, un petit style de jeu parfois presque "sanglant" qui est assez sympa... Puis les solos qui jouent sur les gammes classiques sont quand même assez cools à écouter! (Techniques et rapides, pas toujours remplis d'un immense feeling, mais au pire ça sonne juste et c'est pas du n'importe quoi dans le genre boîte-de-pâté-pour-chat-math-pepsi-core) C'est ce côté assez classe et relativement émotionnel que j'avais trouvé sympa au début.
Le père Malmsteem était souvent accusé de branlette de manche... Mais en relativisant un peu, en écoutant ce disque dans le contexte actuel on peut être surpris de ne pas se sentir face à quelque chose de spécialement masturbatoire: Au niveau guitares rythmiques il n'y a pas de plan indigérable, pas de break incompréhensible, les morceaux sont battis de façon assez classique; Le côté technique est surtout présent dans les solos qui ne débordent pas trop dans tous le sens, à part peut être à quelques occasions... En fait ce que je reprocherais à ce disque c'est d'avoir quelques morceaux un peu vides au milieu de chaque face, et de ne pas proposer un petit coup de boost ou quelques surprises qui tuent.
Pour ceux qui ne connaissent pas et voudraient quelques noms de disques pas très éloignés, je trouve que le côté heavy metal brûlant est assez proche du premier WASP, alors qu'au niveau riffing et ambiance on est par moments pas très loin de "Peace sells... But who's buying" de MEGADETH.
En comparaison globale de "Rising force," je trouve que ce disque contient moins de riffs marquants dont on se souvient longtemps après, par contre il a plus d'ambiance et est un peu plus battit autour de morceaux, ce qui le rendrait plus appréciable pour le fan de heavy qui aime écouter un disque bien peinard en se plongeant dans l'ambiance. "Trilogy" est un disque plutôt cool, pas exceptionnel, mais si vous le trouvez pour une somme correcte il ne ferait pas l'intrus dans votre grosse collection Hard/ Heavy retro.

HIROSHIMA YEAH! newsletter #61 (2010)


Ce numéro est un peu plus long car c'est un spécial films de science fiction, donc vous ne trouverez pas deux mais trois pages remplies d'articles et chroniques tapés à l'ordinateur puis coupés et collés, comme avant Internet. Il y a des chroniques de disques plutôt expérimentaux, indépendants ou à tendances noise et assimilés, plutôt undergrounds (Quand l'éditeur ne décide pas de parler d'un vieux truc qui n'a rien à voir), mais aussi quelques bouquins, un live report, une poignée de "poémes" et dans le cas présent on a plus d'une page de vieux films Sf avec l'avis du contributeur et quelques anecdotes. C'est écrit en anglais, par des anglais, et l'état d'esprit est plus à l'indépendance et l'échange "entre potes".
Le visuel pourrait être un peu plus soigné, et j'aimerais avoir plus de contenu, mais ça souligne le côté fait dans l'urgence, et c'est disponible en échange de rien (Ou presque rien). 

HELL AND DAMNATION #12/ RIPPING THRASH #24 Split zine (2009)


Voilà un split zine regroupant deux éditeurs amateurs du format papier. Les deux fanzines sont très proches dans le style abordé: Le punk hardcore un peu grind, version sale et pas polie. Au sommaire de chacun, quelques interviews et pas mal de chroniques, dans une mise en page coupée/ collée avec les textes tapés à l'ordinateur (On est plus au moyen âge) pour le premier, car le second est complètement fait sur Pc.
Les interviews sont assez longues. Je n'en dirais pas beaucoup plus, je ne suis pas un gros fan du style (Qui a toujours manqué de jus à mon goût) donc pour faire une analyse intéressante... Mais j'ai l'impression que ça pourrait plaire aux fans du style qui sont branchés underground.
Le format split zine A5 est sympa, quand tu es arrivé à la fin de la face A, tu rembobines et tu retournes la cassette :-)

Hell and damnation: Colin Astro, 22 Burns villas, Stainforth, Doncaster, DN75DP, Angleterre. colinastro321 (a) hotmail.com

Ripping thrash: Steve, Po box 152, Burton-on-trent, Staffs, DE141XX, Angleterre. steve (a) rippingthrash.com

07/04/2010

METAL FACTORY Records - Interview 2010 (Net label)


METAL FACTORY Records // Net label // Interview Février 2010.

~\\ (ooo: | :o) --- (o: | :o) -- oôÔôo -- (o: | :o) --- (o: | :ooo) //~


1. Salut! Une petite présentation de METAL FACTORY serait pas mal pour commencer. En quoi ton label est différent d'un label classique, dans le fond et dans la forme?

Hello, tout d’abord j’ai voulu créer un site qui permettait de combiner l’esprit du tape-trading avec les nouvelles technologies. Ce site a été mis en ligne le 06 juin 2006 et est désormais inactif mais on peut encore télécharger les 4 compilations que j’ai réussi à monter (le lien est dispo sur mon MySpace).  Je souhaitais également et en parallèle monter des tributes a des groupe qui le méritent mais qui n’en toujours pas. Vu que j’ai eu de plus en plus de mal à boucler la 4e compil, j’ai décidé de franchir le pas en ne me concentrant que sur les tributes par le biais de MySpace où tu peux ainsi toucher plus de monde plus facilement.
Mon netlabel est différent car je ne vends rien ! Je mets à disposition sous la forme de Zip mes tributes au travers de ma page.